Qui suis-je ?

Entre l'obscurité et la lumière éblouissante, permettre à la parole de pouvoir délivrer.
Entre l’obscurité et la lumière éblouissante, offrir au langage la possibilité de se délivrer.

« psychosociologue clinicienne à distance, je vous accompagne   face à l’événement par la mise en mots, la mise en sens de votre histoire de vie, la VOTRE, celle qui vous révèle sujet et acteur. »

Étymologie du biologue
Bio : vie.
Logue : 1) spécialiste d’une science, 2) qui a un rapport avec un type de discours. 3) qui est en rapport avec un type de relation. 

 

Deux mots sur mon parcours d’études et de vie liées à la résilience

Trente deux ans de pratiques sportives m’ont mise en relation avec des sujets fragilisés par la vie… J’ai entendu des souffrances, j’ai constaté de réelles capacités / compétences sportives.

La maturité de la quarantaine d’années déjà offerte par la vie me rend riche en expériences de vies, qui me sont bien singulières, elles m’ont renforcée dans mes combats de maman, de femme, d’étudiante, d’écoutante, d’accompagnatrice.

Les événements, je les ai traversés, analysés, acceptés, dépassés, ou encore apprivoisés, qu’ils se situent dans le deuil, la perte de travail, de proches, la maladie, ou le handicap qui m’a frappé suite à un grave accident de la route en 2009.

C’est en partant du « comment je fais à partir de cet événement ? » que ma théorie est venue s’inviter sur les bancs de l’université, puis dans les groupes de recherches auxquels j’appartiens.

Ainsi mes expériences m’ont forgé à l’écoute du récit de vie, de l’expérience de vie… J’ai investi la théorie des histoires de vie en formation. Tout d’abord auprès de certains sportifs de haut niveau développant une véritable compétence sportive reconnue par les entraîneurs, et l’équipe. Toutefois je constatais la fragilité de certains ; quelques-uns de ces mêmes sportifs sont enfermés dans une dichotomie radicale pour affronter leur vie sociale. C’est-à-dire : reconnus sportivement, ils peuvent être dans une grande incapacité à se révéler socialement et professionnellement. Ces quelques champions ont sombré dans une désiliance certaine : isolement, dépression, développement de symptômes physiques, psychologique…

Sensibilisée par la vulnérabilité et les difficultés d’intégration des individus blessés par des histoires de vie singulières et traumatiques, je suis à l’écoute de personnes hautement vulnérabilisées par des événements traumatiques.

Professionnellement, j’ai mis à leur profit mes compétences dans le domaine de l’insertion professionnelle, puis j’ai intégré le monde de l’éducation auprès des jeunes enfants pour comprendre où, et comment pouvait se bloquer le développement cognitif chez des êtres à composante conative fragilisée à la base (la composante conative étant ce qui ne se voit pas chez l’individu, sa fragilité, sa vulnérabilité, ses inscriptions dans des croyances intergénérationnelles, mais la liste est bien trop longue, et cela appartient à la face cachée de tout être humain, et pourtant ce dernier malgré ses souffrances invisibles tente d’être « debout ».)

La résilience : un projet théorique, un cheminement personnel, un possible accompagnement…

La résilience est la capacité de rebondir et de repartir suite à une agonie psychique, lorsque le fracas vient frapper un individu. Il s’agit d’une aventure et d’une histoire personnelle à chaque personne, elle n’est pas une recette. Elle se construit face à l’épreuve,  nécessite d’être à l’écoute de soi, de ses maux, de ses mots, de ses capacités et d’espérer aller de l’avant. Mon objectif est d’accompagner cette personne momentanément, ou plus chroniquement vulnérabilisé par son histoire personnelle, je l’invite à ne pas se perdre dans une généralité, une forme quantifié par des statistiques (même si celles-ci sont très utiles pour défendre des causes…), je propose d’inviter les mots à reprendre sens, logique, confirmation avec sa pleine conscience de son être, de son « soi » unique et personnel.

La résilience ne se limite pas à rebondir, et à rester sur place et debout : il faut repartir, oser affronter, et se faire plaisir d’être, dans un environnement où la vie prend sens par la création de liens, l’enrichissement par l’autre qui mène vers l’épanouissement personnel.

Prendre conscience de soi, de qui on est, de la valeur que l’on a pour soi, et pour ses proches et moins proches : cette pose est parfois intéressante. Ce temps où l’on s’interroge sur cette pleine conscience utilisée pour le bien-être, que l’on peut ne plus ressentir pour soi ou pour les autres. Nous sommes issus d’un maillage social, ou chacun interagit avec l’autre, interagit avec le Système et les différentes institutions de notre Etat. Nous interagissons en fonction de notre situation sociale et économique sans en avoir conscience, et pourtant celle-ci peut à un moment faire souffrir, c’est alors que la prise de conscience de cette dépendance peut devenir « événement » difficile. Jusque là ignorés, certains tissages deviennent impossibles et problématiques. L’événement se place dans notre vie comme un obstacle infranchissable, car il n’a pas été pensé, pansé, imaginé, mis en mots.

Alors dans mon parcours de vie, je souhaite désormais vous accompagner à analyser, à prendre conscience de l’événement tel qu’il se présente à vous, pour poursuivre votre cheminement afin de vous émanciper de ce positionnement d’objet face à l’événement, pour devenir auteur, acteur de votre vie

 

Thématiques d’accompagnements déjà rencontrées

Tous liens d’histoires de vie, de récits de vie en lien avec la construction des savoirs, la formation, transformation de l’être à travers :

  • la résilience (le trauma : ces événements impensables traversés par l’esprit criminel d’un autre et qui a tué psychiquement un soi… tel lors d’attentat, prise d’otage, viol, inceste,…,.comment gérer l’impensable, l’inaudible.
  • la souffrance intime
  • le traumatisme (psychique et/ou corporel
  • la fragilité, la vulnérabilité, l’invalidité (quand l’absence de reconnaissance se présente, au trop de reconnaissances stigmatisantes, foudroyantes, rejetantes, isolante…)
  • le handicap (du visible à l’invisible, de la reconnaissance à l’ignorance, de la vulnérabilité à la réalisation de ses rêves…)
  • le milieu médical,(soigné, soignant, traité, traitant, souffrance et distance…)
  • l’identité/ les identités (du genre à la nationalité, de l’apparence à la stigmatisation, de la culture à l’acculturation)
  • l’estime de soi, la confiance en soi, soi(s) (cette belle structure conative, invisible pour l’autre, et qui structure ou détruit une personne…)
  • la famille d’hier et d’aujourd’hui ! (le besoin de ce rappeler que la temporalité appartient au temps où la mémoire était, est, sera…)
  • la mémoire (individuelle et collective : cultuelle, des croyances, culturelle selon nos aïeux, …)
  • la souffrance au travail (du besoin de reconnaissance au burn-out professionnel, mais aussi face au bore-out)
  • la souffrance en famille (perte et silence, non-dit, secret, inceste, maladie, handicap, deuil, séparation volontaire ou non, jalousie…)
  • l’isolement : individuel, collectif

 

Niveaux Universitaires

  • 2006 Licence, Sciences de l’Homme et de la société, mention PSYCHOLOGIE
  • 2010 Maîtrise en sciences humaines et sociales, mention sciences de l’éducation et de la formation (mention bien) – Mémoire « De la destruction de l’être à la construction des savoirs… Étude des processus psychiques mis en place par des victimes d’inceste, dans la construction des savoirs scolaires aux savoirs professionnels », mention : très bien.
  • 2011 Master en Sciences Humaines et Sociales, à finalité recherches et professionnelles, mention sciences de l’éducation et de la formation, spécialité métiers pratiques et recherches en éducation et formation (MPREF), mention bien – Mémoire : « Les représentations résilientes auto-tutorantes dans l’échafaudage des savoirs d’un être socialement détruit », mention : très bien.
  • 2013 Diplôme Universitaire « Histoires de vie en formation » Approche expérientielle, enjeux et pratiques. Mémoire « Trico-tisser sa résilience, introduction à la modélisation du concept du trico-tissage résilient à travers un récit de formation de deux jeunes victimes de trauma », mention : très bien.
  • 2012-2015: Doctorat d’Etat en Sciences de l’éducation  Thèse : « Trico-tisser sa résilience tout au long de sa vie, élaboration de processus mnésiques résilients auto-tutorants au service du rapport au savoir chez un être détruit ».

 

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