
Ce fut un moment incroyable de pression motivante. C’est en Dordogne à « Campagne » que nous avons été invités à présenter nos travaux. Le Directeur du Pôle International de la préhistoire : Gilles MUHLACH-CHEN à eu la gentillesse de nous prêter une salle ce dimanche dans son bâtiment. Samedi matin, il nous accueillait personnellement et nous faisait visiter ce Pôle International de la préhistoire neuf, où se lient notre histoire géographique, notre histoire géologique, notre empreinte déantertalienne et sapiens-sapiens. Ce Pôle International de la Préhistoire s’inscrit dans une politique régionale d’ouverture, par les possibilités offertes d’échanges pédagogiques, de rencontres nationales, de lieu médiatique, il représente le centre névralgique à la compréhension du bassin de ce Périgord « Noir ».
C’est dans ce magnifique lieu que j’ai présenté ma théorie introductive au concept de trico-tissage résilient, en présence de mes collègues doctoraux, et une partie de mes maîtres à penser.
Cet échange sous le regard de Boris Cyrulnik, lui présentant de nouveau l’avancée de mes travaux de recherches m’ont permis un axe de réflexivité fort enrichissant. Ainsi je poursuis mes travaux sur les processus de représentations mnésiques auto-tutorantes résilientes.
Je suis dans la reconnaissance totale envers mon directeur de Thèse : Martine Lani-Bayle. Elle me permet, et permet à mes collègues doctorants en Sciences de l’Education à Nantes de s’inscrire dans une énorme effervescence de savoirs.
Martine Lani-Bayle est internationalement connue et reconnue dans ses compétences narratives, dialogiques, co-constructives dans l’histoire de vie de l’individu. Son savoir elle le transmet, elle le partage, elle l’enseigne à travers ces rencontres riches nationalement, et riches dans l’empreinte, la trace, la mémoire qui s’inscrit en chacun de nous et de ceux qui la connaisse.
Il y a quelques articles de ça, alors que je tentais de présenter le récit, je vous présentais la pertinence psychologique de Gérard Ostermann, en vous invitant à l’écouter via un lien audio.
Ce fut un honneur de travailler avec lui ce week-end. Gérard Ostermann fut notre hôte, c’est lui qui a tout coordonné, lieu d’accueil, lieu d’hébergement, lieu de travail, lieu de pause…
Auteur de nombreux ouvrages, membre actif au sein du groupe de la résilience, c’est avec humour et sincérité qu’il cadre, re-cadre, encadre les propos soulevés. Il encourage, conseil et insuffle une énergie positive qui permet de se relancer, de poursuivre la recherche dans l’élan quasi initial.
Il nous renvoie, nous chercheurs dans notre imagination, dans ce qui est imaginable jusqu’aux frontières troubles de l’imaginal.
PS : les moments les plus riches sont ceux qui sont officieux.
Là une belle réflexion à laquelle m’invite Boris Cyrulnik, est de bien développer à ce stade les processus auto-tutorants !
