Etre sujet acteur, dans une vision complexe.

Trois générations de transmissions de connaissances
De gauche à droite : L’élève, le Maître, le Professeur. Trois générations de transmissions de connaissances

Etre sujet, soulève de la complexité, être sujet acteur affine un positionnement individuel. Cet article prend naissance sur les travaux de Edgar Morin, grand écrivain français sur la complexité humaine. Introduisons ce petit point par une citation de Kant qu’il aime présenter : « nous ne voyons que les phénomènes » alors nous pouvons comprendre et mettre du sens et notre vérité sur le phénomène.

Mais alors quelle est la réalité de ce que nous voyons ?

Sans conscience de notre physiologie mécanique humaine, notre inconscience fonctionne sans notre conscience. Mais que fait-on de notre conscience, de nos choix, et comment bien les réaliser ? Au quotidien, il y a un mystère. Cette complexité s’analyse dans la pensée humaine. Ainsi quelques questionnements peuvent aider à comprendre :

Où peut-elle se poser cette complexité ?/ Comment se présente-t-elle ? /Qu’elle est sa réalité ?

Nos sociétés sont complexes, la mondialisation se voit, s’analyse, s’observe à travers des pensées multiples, des actions tout aussi multiples et interagissant entre elles. Ces phénomènes se présentent sous des incertitudes certaines, des incertitudes incertaines, alors comment penser la complexité.

Comment connaitre ? Oui, comment connaitre ce qui pourrait prévoir l’imprévisible prévision ?

 

Edgar Morin invite à revenir à la connaissance à la base de la construction cognitive. Reprenons conscience de la connaissance juste et pertinente dans ce monde complexe. Ainsi nous pourrions avoir une action de prévention par la connaissance, des incertitudes. Les incertitudes devraient être un pilier d’intérêts aussi croissant que celles-ci se soulèvent individuellement ou collectivement en chacun de nous.

Relevons le défi de définir, de poser les connaissances, les incertitudes et les incompréhensions. Car nous sommes tous confrontés devant une difficulté incompréhensive. Nous devons faire face à l’incompréhension proximo-distale de toutes les personnes, familles, collectifs troublés devant le non-sens présent, devant l’absence de fluidité de réponse immédiate. Edgar Morin rappelle les conséquences de ces incompréhensions pouvant devenir des problèmes à catastrophe humaine et plus, si elles ne sont pas éclairées.

La complexité de la vie se pose pour tous. Pour tous sujet acteur de son parcours de vie

En conclusion, ce petit point sur la complexité, rappelle combien il est délicat d’être face aux risques, aux choix, aux décisions…. Les actions peuvent sembler irréversibles en fonction de son choix ou de l’action mise en œuvre pour le résoudre, mais sa réflexion en amont devrait interroger consciemment la vision complexe de notre environnement, de nos capacités, de nos compétences à devenir acteur dans nos choix qui se transforment en décision éclairée. Ainsi nous sommes sujet acteur de nos cheminements de vie.

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